L’autocomplétion, pour fonctionner, nécessite que le navigateur (ou l’application) envoie chaque nouveau caractère ou mot saisi au serveur, qui va ensuite lui renvoyer une proposition de texte pour compléter la saisie de l’utilisateur. Le volume de données échangées est faible, mais c’est la répétition de cette opération, à chaque nouveau caractère saisi, pour chaque recherche, qui sollicite fortement les serveurs et le réseau en termes de requêtes.
Ainsi, comment réduire le nombre de requêtes et moins solliciter les serveurs lors de nos recherches ? Plusieurs solutions sont envisageables pour diminuer les allers-retours incessants entre le navigateur et le serveur.
Quelles alternatives ?
La saisie assistée, qui consiste à guider l’utilisateur grâce à plusieurs informations et indices, est l’une d’entre elles. Elle indique à l’utilisateur le format qui est attendu dans une zone de saisie, afin de prévenir des éventuelles erreurs, sans que l’autocomplétion n’intervienne pour les corriger. Elle peut également afficher un message d’erreur via l’interface du navigateur si l’utilisateur fait une erreur de saisie. Ces interactions étant gérées localement, au sein du navigateur ou de l’application, les échanges avec le serveur sont réduits. En effet, à chaque fois que la saisie assistée est utilisée à la place de l’autocomplétion, le nombre de requêtes associées est réduit par un facteur de 10.
Parmi les autres méthodes qui peuvent être utilisées pour réduire les échanges avec les serveurs, il est possible de ne pas recourir à l’autocomplétion pour chaque caractère saisi par l’utilisateur. L’autocomplétion peut n’intervenir qu’à partir d’un certain nombre de caractères saisis, notamment pour les mots et expressions plus longs, qui sont davantage sujets aux erreurs de frappes.
Ces alternatives permettent, de façon assez simple, d’être moins « gourmands » en requêtes et donc d’avoir un impact écologique moindre.